Vous connaissez désormais mon grand attrait pour les livres de Mirelle Calmel que j’avais découverts plus jeune grâce au roman « Le lit d’Aliénor » suivi de « Aliénor« . Récemment j’ai voulu continuer mes lectures de cette auteure et j’ai sauté sur « Le chant des sorcières » qui m’avait beaucoup intéressée puisque l’histoire touche à la légende de Mélusine… Cette femme-serpent m’a toujours intriguée. D’ailleurs près de là où vivent mes parents il y a un château qui est appelé « le château de Mélusine », je l’ai souvent visité et apprécié !

La Tour Mélusine à Vouvant (85)

Mireille Calmel raconte dans une interview -donnée à Web TV Culture– comment est née cette histoire : « Elle est née d’un rêve un petit peu hors norme, un rêve récurrent fait pendant des semaines et des semaines, comme souvent d’ailleurs l’amorce de mes autres livres. Elle est née… tout d’abord dans une image, celle d’un homme enrubanné à la façon turque avec des yeux très très bleus, qui tenait un enfant dans les bras. Et puis une nuit, une date : 1484 qui vient s’ajouter en fond d’écran sur ce rêve. Et puis je me suis levée, j’ai commencé à pianoter sur internet en me disant : « Qu’est qu’y a pu se passer en 1484 en France, ans un endroit pareil ? » Et là, petit portail qui s’ouvre ; 1484, l’arrivée en France d’un prince turc, prisonnier des chevaliers de l’ordre de St Jean, le prince Djem. Alors je cherche un petit peu, et on me dit qu’il était fort amoureux d’une demoiselle Philippine de Sassenage. Alors je cherche « Sassenage » et là le portail s’ouvre encore et je tombe sur cette fameuse rivière qui s’engouffre dans les profondeurs de la montagne. Voilà ça c’est l’origine du chant des sorcières. Puisque la légende veut que dans ces eaux troubles du Furon se cache la fée Mélusine. Et puis je commence à écrire et le nom d’Algonde m’apparaît sous mes doigts.« 

Résumé : (merci Amazon)

Tome 1

En 1483, dans le Vercors, la jeune Algonde, fille de l’intendante du château de Sassenage, échappe miraculeusement à la mort après être tombée dans un torrent. Sous le choc, elle confie avoir été sauvée par la fée à queue de serpent, Mélusine… Désormais, pour la fière Algonde, rien ne sera plus comme avant. Afin d’échapper à une redoutable prophétie, elle doit percer les secrets du château : Quel mystère entoure la mort de la baronne ? Pourquoi la plus haute chambre du donjon est-elle condamnée ? Et surtout, d’où lui vient cette ressemblance troublante avec la fée ? La jeune fille s’apprête à combattre des puissances aussi mystérieuses que maléfiques…

Tome 2

Jour après jour, nuit après nuit, la prophétie s’accomplit. Si Mélusine a pu tromper la jeune et pure Algonde, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Chambrière à la cour, auprès de Philippine de Sassenage, l’ancienne paysanne ne s’en laisse plus conter. Elle a l’oreille de sa maîtresse et fait grande impression devant les courtisans. Certes, l’ignoble Marthe persiste à comploter à sa perte et ses yeux sont partout : Algonde n’en a cure qui puise, au plus profond de son ventre, le courage et la certitude de vaincre. Son enfant – c’est écrit – aura raison des forces maléfiques qui convoitent les Hautes Terres. Ainsi les fées en ont-elles décidé. Privée de Mathieu, son malheureux amour, Algonde souffre, pourtant. Il lui faudra plus d’habileté, plus de magie que jamais, pour triompher des ombres et étouffer le chant des sorcières…

Tome 3

Le temps est loin où, chambrière à la cour, Algonde pouvait compter sur ses puissants alliés. Si le baron Jacques l’a bien assurée de son aide et Philippine, sa fille, de son éternelle amitié, la menace plane toujours sur son enfant, Elora, la fillette aux pouvoirs fabuleux, l’instrument de la prophétie… Prophétie dont l’accomplissement semble imminent. Les Hautes Terres entrouvrent déjà leurs portes : qui de l’ignoble Marthe, de la trouble Mélusine ou de Mounia l’Égyptienne en franchira le seuil la première ? Les nuages s’amoncellent sur les amours du Prince Djem, d’Enguerrand, d’Algonde elle-même. Leur destin est-il si grand qu’il ne peut laisser place au bonheur ? De l’issue de la lutte dépend plus que leurs vies…

Mon avis :

J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire, je n’avais pas accroché directement. J’ai même refermé le livre deux fois, j’avais presque peur d’être déçue de cette nouvelle histoire, me disant que je risquais de moins aimer cette auteure alors que j’avais tant adoré les histoires d’Aliénor… Puis j’ai pris le temps de bien lire le début, prendre mes marques dans cette nouvelle histoire, jusqu’à ce que les yeux me piquent et que je me rende compte que j’avais passé toute la nuit à lire et que le premier tome était déjà terminé…
Cette nouvelle histoire est très belle, on est projetté dans cet univers médiéval et plein de mystères concernant les différents personnages. On s’attache, on a peur, on attend, on a hâte, on adore !
Mais l’histoire ne s’arrête pas aux trois tomes du cycle « Le chant des sorcières », l’histoire continue avec les enfants de ces personnages, qu’on retrouve dans le roman « La reine de lumière » en deux tomes, que je lis actuellement et dont je vous parlerais très bientôt !

Alors, vous êtes tentés ?
Bonne lecture !

3 commentaires

  1. Marie

    Ça a l’air très intéressant cette série de bouquins ! Je connais bien Mélusine puisqu’elle vit dans les douves du château de Montélier ;)
    On travaillait dessus à l’école (qui porte son nom) et on a même une fontaine avec une statue de la belle sirène :)

    Pour l’instant je viens de commencer à lire la saga en 7 tomes « Les Portes de la Mort », donc j’ai de quoi m’occuper ! Mais ensuite je sais ce que je lirai, merci Dree ;)

    D’ailleurs je te conseille « Les Portes de la Mort », c’est plein d’elfes, de magiciens, de dragons et d’humains dans un monde à étages… :)

    Biz !

    Répondre

Répondre à Marie

  • (ne sera pas publié)